Etta Federn-Kohlhaas

Etta Federn-Kohlhaas
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
EsperanzaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Père
Joseph Salomon Federn (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Ernestine Federn (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Robert Federn (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Max Kirmsse (d) (de à )
Peter Paul Kohlhaas (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Idéologie
Mouvement

Etta Federn-Kohlhaas ( - ) née Marietta Federn (elle a publié sous les noms Etta Federn-Kirmsse et Esperanza), est une écrivaine, traductrice, éducatrice allemande[1],[2]. Dans les années 1920-1930, elle était active dans le mouvement anarcho-syndicaliste en Allemagne et en Espagne.

Élevée à Vienne, elle s'installe en 1905 à Berlin, où elle devient critique littéraire, traductrice, romancière et biographe. En 1932, alors que les nazis accèdent au pouvoir, elle déménage à Barcelone, où elle rejoint le groupe anarchiste-féministe Mujeres Libres[3]. En 1938, vers la fin de la guerre civile espagnole, elle s'enfuit en France. Là, pourchassée par la Gestapo en tant que juive et partisane de la Résistance française, elle a survécu à la Seconde Guerre mondiale en se cachant[4].

En Allemagne, elle a publié 23 livres, parmi lesquels des traductions du danois, du russe, du bengali, du grec ancien, du yiddish et de l'anglais. Elle a également publié deux livres alors qu'elle vivait en Espagne.

L'histoire d'Etta Federn et de ses deux fils a inspiré, en 1948, la pièce de théâtre Skuggan av Mart[5], à l'écrivain suédois Stig Dagerman. Cette pièce a été jouée pour la première fois au Théâtre dramatique royal de Stockholm, puis dans plusieurs pays. Elle a été représentée pour la première fois aux États-Unis en 2017, par le August Strindberg Repertory Theatre (en) à New York[6]. Elle a également inspiré le roman Utan Vaiaktig stad (Stockholm 1948) de Arne Fosberg[7].

  1. « ARIADNE – Projekt "Frauen in Bewegung" – Etta Federn, online bibliography », sur www.onb.ac.at (consulté le )
  2. (de) Salomon Wininger, Grosse Jüdische National-Biographie, vol. 7, (lire en ligne), p. 558
  3. Nick Heath, « Federn, Marietta alias Etta 1883–1951 » (consulté le )
  4. Marianne Kröger, Etta Federn: Revolutionär auf ihre Art: Von Angelica Balabanoff bis Madame Roland, 12 Skizzen unkonventioneller Frauen (Etta Federn: Revolutionary in Her Way: From Angelica Balabanoff to Madame Roland, 12 Sketches of Unconventional Women), Psychosozial-Verlag,
  5. « The Shadow of Mart », sur Stig Dagerman, écrivain et journaliste suédois (1923–1954) (consulté le )
  6. « «Marty's Shadow» de Stig Dagerman » (consulté le )
  7. libcom.org/

© MMXXIII Rich X Search. We shall prevail. All rights reserved. Rich X Search